La formation en charpenterie-menuiserie et ses nombreuses perspectives d’emploi au Québec
22 avril 2024
Éducation Internationale
Chaque année, ce sont des milliers d’immigrants qui font le choix de la formation professionnelle pour s’établir et travailler au Québec.
Permettant d’intégrer rapidement le marché du travail, la formation professionnelle représente une réelle opportunité professionnelle pour les personnes immigrantes. Même si la plupart des formations professionnelles offrent de belles perspectives d’emploi, certaines se distinguent dans des secteurs où la demande de main-d’œuvre est particulièrement forte, comme celui de la construction.
Au cœur de ce secteur dynamique, le métier de charpentier-menuisier n’a jamais été autant en demande au Québec. Par conséquent, la formation professionnelle en charpenterie-menuiserie ouvre des perspectives d’emploi plus que prometteuses aux nombreuses personnes souhaitant travailler et s’installer au Québec.
La formation en charpenterie-menuiserie, un choix d’avenir
La formation professionnelle en charpenterie-menuiserie offerte dans une vingtaine de centres de formation professionnelle (CFP) au Québec est une opportunité à saisir pour des personnes immigrantes désirant se projeter rapidement dans le milieu du travail et plus particulièrement, de la construction au Québec. En effet, cette formation de 1350 heures, qui se termine généralement en 11 mois, offre aux étudiant-e-s un parcours principalement pratique, avec de nombreux ateliers permettant d’acquérir toutes les compétences et connaissances nécessaires au métier de charpentier-menuisier.
Après l’obtention du certificat de compétence CCQ, les diplômés sont très sollicités par les employeurs, et ce, partout au Québec. Cette demande provenant de divers secteurs de la construction (secteur du génie, civil et voirie, secteur industriel, secteur commercial et institutionnel et secteur résidentiel) témoigne de la pénurie de main-d’œuvre présente dans toutes les régions du Québec, comme en atteste, Pascal Dufour, charpentier-menuisier depuis plus de 22 ans :
« Actuellement, les employeurs sont très contents de voir des diplômés se présenter, parce qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre de charpentiers-menuisiers. Il faut savoir que sur les chantiers de construction, le charpentier-menuisier, c’est le premier arrivé et le dernier à partir. Son poste est très important. »
Le métier de charpentier-menuisier vers une carrière durable
Au-delà de la construction de charpente, ce métier polyvalent englobe une diversité de tâches, allant de la réalisation de cloisons à la finition intérieure, en passant par la construction d’escaliers en bois, sans oublier l’installation d’ameublement intégré comme les comptoirs et les armoires.
« Ce que je préfère dans mon métier, c’est que les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas, mentionne M. Dufour. On a énormément de tâches différentes selon les secteurs. »
Néanmoins, la pratique de ce métier requiert certaines aptitudes et habilités physiques qu’il ne faut pas négliger. Une bonne condition physique et une bonne adaptation aux conditions climatiques changeantes sont nécessaires pour exercer dans ce corps de métier.
De par les nombreux chantiers et projets de construction au Québec, le métier de charpentier-menuisier est un emploi d’avenir et synonyme d’installation sur le long terme au Québec, pour des personnes immigrantes. Que ce soit en région ou en milieu urbain, cette profession offre des conditions de travail avantageuses dont des salaires très compétitifs allant de 23 $ de l’heure pour un apprenti 1, à 43 $ de l’heure pour un compagnon, quatre semaines de vacances dès la première année, une couverture d’assurance collective, et également, des possibilités d’évolution, comme l’indique Pascal Dufour :
« Les perspectives d’emploi sont vraiment excellentes. Présentement, trois employeurs sur quatre au Québec font face à une pénurie de main-d’œuvre. Même sans expérience préalable, les perspectives restent excellentes. De plus, il existe de nombreuses possibilités d’avancement, en tant que chef d’équipe ou chef de groupe. Si vous faites preuve de leadership et d’intérêt pour le métier, il y a de la place pour évoluer. »
Arnaud J., jeune français de 28 ans diplômé en charpenterie-menuiserie, témoigne de cette réalité en entamant déjà les démarches pour devenir compagnon :
« J’ai obtenu mon DEP du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup en janvier 2003 et je suis déjà en voie de devenir compagnon. Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre au Québec, nous avons eu la permission d’aller travailler sur les chantiers dès l’été dernier, au milieu de notre formation académique, ce qui constitue un réel avantage pour notre progression. »
Conclusion
Au travers de la formation en charpenterie-menuiserie et des excellentes perspectives d’emploi qu’elle offre, les personnes immigrantes peuvent entrevoir une opportunité professionnelle et surtout d’épanouissement dans un métier, certes exigeant, mais d’avenir où de nombreuses conditions sont réunies afin de s’intégrer rapidement au Québec. En optant pour cette voie, les étudiant-e-s se dirigent vers une carrière durable dans un secteur clé de l’économie québécoise.
Les étudiants cités dans l’article ont été accompagnés par Québec métiers d’avenir, un service unique de recrutement et d’accompagnement d’étudiant-e-s internationaux en formation professionnelle.
Québec métiers d’avenir est un service d’Éducation internationale, coopérative de services de développement et de mobilité en éducation.
La Coopérative est mandatée par le ministère de l’Éducation du Québec afin d’internationaliser le réseau des centres de services scolaires du Québec et coordonner la promotion internationale des études au Québec en formation professionnelle.